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les ronces

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Au moyen âge on pensait qu'en passant sous un buisson de ronce, le malade d'une éruption de boutons guérissait en transmettant sa maladie à la ronce.

La ronce est autrement appelée meuron, mûrier des haies, mûrier sauvage, ronce noire, aronde, roume ou roumi, catimure ou catimuron.

De nombreuses espèces de ronces existent, elles sont toutefois très semblables.
On consomme bien sûr les fruits, mais on fait aussi des tisanes avec les feuilles. Ces infusions sont prescrites contre la dysenterie.

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Ho ! ça pique... à la campagne on a ce qu'il faut pour déchirer ses vêtements : les ronces rampent sur le sol et prolifèrent rapidement. Mais ces plantes mal aimées ne sont elles pas aussi cette splendide petite rose sauvage qu'on appelle l'églantine ? Non ! Il ne faut pas confondre : Les ronces sont ces branches entremêlées qui nous fournissent généreusement ces délicieuses mûres à la fin de l'été. Les ronces servent à protéger les jeunes arbres et les animaux qui vivent sous la protection de ces branches piquantes entremêlées. Elles poussent en général en lisière de bois et se développent très rapidement, elles peuvent ainsi contribuer à la reforestation des zones laissées en friches car en quelques années, les arbres qui poussent à leur abri se développent et gagnent du terrain.

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Les ronces, comme les églantiers et les rosiers n'ont pas d'épines, mais des aiguillons :

en effet les aiguillons sont soudés à la tige alors que les épines ou piquants proviennent de la tige ligneuse (épine blanche ou aubépine, épine noire ou prunellier...)