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Le lierre est souvent considéré comme un parasite des arbres, cette liane s'accroche en effet au tronc par des racines ventouses, mais elles ne prélèvent pas la sève de l'arbre qui les accueille. Contrairement au gui, le lierre ne parasite pas les arbres. D'ailleurs, le lierre est un symbole d'amitié. Quand il s'accroche à un arbre, il ne le quitte plus...
Personnellement, je trouve que le lierre qui entoure un tronc d'arbre rend le paysage beaucoup plus romantique.
On peut aussi cultiver cette plante à l'ombre, en pot, chez soi. Le lierre est souvent utilisé en décoration, sur un muret en pierre ou sur les façades de maison de campagne. Le lierre est un isolant thermique naturel et absorbe l'humidité des murs.
Il contient aussi en faible quantité de la saponine, qui permet de laver le linge et remplacer la lessive chimique, à condition qu'il soit peu sale.
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Dans la tradition populaire, on dit que le lierre meurt où il s'attache... pas étonnant qu'il soit symbole de fidélité !
Une légende dit que Lyerre était un ami de Bacchus.
Un jour, Lyerre dansa si longtemps devant Bacchus qu'il mourut d'épuisement. Le dieu fit alors sortir le lierre de terre pour enlacer la vigne, en souvenir de son ami qui le soutenait ainsi lorsqu'ils rentraient d'une fête quelque peu arrosée...
On disait d'ailleurs autrefois (à tort rappelons le !) qu'une couronne de lierre protège le buveur de l'ivresse...
Contrairement à la plupart des plantes, le lierre fleurit en automne et fructifie au printemps !
Attention, ses fruits sont toxiques pour les humains, mais pas pour les oiseaux. Les fleurs sont mellifères et permettent aux abeilles de trouver du nectar avant les périodes de froid.
Mettre des branches de lierre dans un bouquet permet dit-on de conserver les fleurs plus longtemps.
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La vision de cette plante grimpante par Germaine de Beaumont, écrivain et journaliste :
Lierre qui jamais ne te reposes, lierre qui veilles, lierre sans pitié ni répit malgré la terre nue et le jour sans soleil ; lierre obstiné, lierre oppressant, lierre qui poses sur le mur et sur l'arbre ton sceau vert ; serpent d'éternité, serpent d'hiver, insoucieux des vents et des intempéries ; indestructible câble, attachant les saisons, grement mystérieux de ce navir qui vogue sur les jours et va, nous emportant. Lierre qui perpétues et qui attends ; lierre ambigu qui tues et qui fais vivre ; lierre étouffant et fort et dont s'enivre le sombre acharnement de la fidélité ; lierre dont le sol jamais ne se délivre, quelle âme ne consent à sa captivité, quand autour d'elle tes filets jettent leur ombre ! Dans ta nasse combien d'oiseaux morts se sont pris ? L'amour dort à tes pieds, Ô veilleur sombre.
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